Sweet Wifi
Je me souviens encore du jour où j'ai ouvert le paquet cadeau renfermant le premier modem internet de la famille, il y a de ça presque dix ans. J'avais entendu parlé des sites web, des boîtes mail et des jeux en ligne mais tout cela était encore un mystère pour moi. Mon père, dans sa sagesse infinie (...) m'a dit "Attention mon enfant, internet, c'est très "chronophage"... J'ai dit "oui oui" et pensé "pff, pas besoin de faire ton intello" en bonne adolescente que j'étais et me suis empressée d'installer le nouveau trésor sans faire cas de la notice bien sûr. Après quelques heures et des centaines de cheveux en moins, j'ai pu cliquer sur l'icône mystérieuse. Trente minutes plus tard, la page finissait de charger. Ca y est. Je surfais. Trois pages, 1h30 et une frustration naissante plus tard, j'éteignais l'appareil la tête pleine de rêves.
Aujourd'hui 28 février 2009, le monde entier, affamé de vitesse, de gigaoctets, de bande passante et de wifi, ne peut plus se passer de son écran plat. Toujours plus vite. Toujours plus petit. Toujours plus personnalisé.
Toute notre vie est sur internet, et oui cela doit sûrement être dangereux, mais notre société si individuelle et réfractaire à toute violation de la personne et de la propriété privée, n'en a que faire.
La toile est devenue l'endroit où tout est permis et les conséquences sur la vie réelle restent floue. Elle est notre catharcis, notre gagne-pain et nos loisirs.
C'est pourquoi je rends aujourd'hui hommage, d'une manière certes un peu pathétique, au web, qui nous distrait de la guerre, de la Terre, de notre vie.
Aujourd'hui 28 février 2009, le monde entier, affamé de vitesse, de gigaoctets, de bande passante et de wifi, ne peut plus se passer de son écran plat. Toujours plus vite. Toujours plus petit. Toujours plus personnalisé.
Toute notre vie est sur internet, et oui cela doit sûrement être dangereux, mais notre société si individuelle et réfractaire à toute violation de la personne et de la propriété privée, n'en a que faire.
La toile est devenue l'endroit où tout est permis et les conséquences sur la vie réelle restent floue. Elle est notre catharcis, notre gagne-pain et nos loisirs.
C'est pourquoi je rends aujourd'hui hommage, d'une manière certes un peu pathétique, au web, qui nous distrait de la guerre, de la Terre, de notre vie.
